Poubelle grenouille, Gare de Goa, Inde

Goa

La Poubelle Grenouille, à l’entrée d’une des gares ferroviaires de Goa, en Inde.

A 7h du matin, l’heure de mon arrivée par le train de nuit de Cochin à la gare de Margao à Goa, ville éparpillée aux multiples gares, cette poubelle jaune était un rappel au réveil après peu d’heures de sommeil. Et aucune poubelle sur le train! Juste des vendeurs de cacahuètes dans des cônes en papier, d’épingles à nourrice, bizarrement, des magazines, mais rien d’aussi simple qu’une poubelle. Mes co-voyageurs jetaient leur boîtes en carton du dîner par la fenêtre, et je regardai, choquée. Eux m’incitaient à faire pareil, alors que je rassemblai tout, naïvement, dans un sac que j’emportai avec moi sur mon arrivée.

Beaucoup des poubelles en Asie étaient en forme d’animal : le ludique utilisé à des fins de propreté et de santé publique. Il y avait des messages sur les murs de la gare sur le recyclage et les matières biodégradables en anglais, mais je doutais qu’elles soient compris par les familles qui dormaient, entassées à même le sol, attendant leur train, et ayant passé la nuit là.

Goa était le dernier arrêt de mon voyage. Deux jours ici, le temps de faire un peu de farniente, de revoir une co-voyageuse rencontrée dans l’ashram du Kerala, un peu de tourisme et mon dernier thali, la planche de mets variés d’Inde du sud, un peu comme des tapas. Puis c’était le temps de préparer ma rentrée après plus de neuf mois de voyage, un vol Goa-Doha-Paris, et le retour au printemps parisien.