Dans l’ordre chronologique de leur création (les plus anciens d’abord; si les liens ne sont pas à jour/inclus, veuillez vérifier la page en anglais ou les rechercher directement sur Ecosia/Lilo ou, moins écologique ;), sur Google) :
– Les Glaneurs et moi (2000, France, Dir. Agnès Varda). Ce film classique retrace une série de glaneurs à la recherche de nourriture, de bibelots, d’objets jetés dans la campagne et la ville en France. Aujourd’hui, on les appellerait peut-être des « plongeurs de poubelles ». En français, Les glaneurs et la glaneuse. L’affiche du film était accrochée au mur près de mon bureau lorsque je travaillais au service culturel de l’ambassade de France en 2002 et m’a donné envie de voir ce film clé sur une activité – le glanage – qui a beaucoup d’histoire, qui remonte à l’époque biblique et qui, dans sa version actuelle de « plongeurs de poubelles », a suscité une controverse récemment (les aliments/boissons comestibles jetés dans un espace public dans une poubelle peuvent-ils être utilisés par d’autres personnes ? Qui commet le plus grand crime ? Le fait de produire des déchets inutiles n’est-il pas un crime au départ ?)
– The story of stuff (2007, en anglais) Ce film de 20mn explique de manière simple pourquoi nous produisons tant de déchets.
– Wall-E (2008, États-Unis, Dir. Andrew Stanton) est une comédie américaine de science-fiction animée par ordinateur produite par Pixar et sortie en 2008 par Walt Disney Pictures. Réalisé par Andrew Stanton (Finding Nemo), l’histoire suit un robot nommé WALL-E, conçu pour nettoyer une Terre abandonnée et jonchée de déchets dans un futur lointain.
– Waste Land (2010, UK/Brésil, Dir. Lucy Walker, Prod. Ferdinand. Meirelles). Documentaire émouvant sur le pouvoir de l’art et son impact sur la vie de ceux qui travaillent autour de la plus grande décharge du monde, Jardim Gramacho, derrière la statue du Cristo Redentor à Rio, avec une bande sonore de Moby. Les personnes qui travaillent sur le site ont leur portrait réalisé par l’artiste. Jardim Gramacho a fermé en juin 2012.
– Supertrash (2013, France, Dir. Martin Esposito). Documentaire sur une année passée sur une décharge près de Cannes, visuellement saisissant, bien qu’égocentrique et intellectuellement dépourvu.
– Le projet Pepenadores au Mexique (2013). Il s’agit d’un projet conjoint entre Ashoka, le plus grand réseau d’entrepreneurs sociaux du monde, Danone et des organisations locales au Mexique, dont l’objectif est d’améliorer la collecte et le tri des déchets recyclables et les conditions de travail des « pepenadores » ou collecteurs de déchets sur place. Malheureusement, l’ancien lien que j’avais avec Ashoka n’existe plus, et le seul lien que j’ai pu trouver est celui de 2014. L’autre lien qu’Ashoka renvoie, de façon décevante, à une vidéo promotionnelle de la marque d’eau en bouteille de Danone liée au projet (un autre sujet d’actualité environnementale).
– Pimp my… trash cart ? TED talk de l’artiste graffeur Mundano en octobre 2014, sur les collecteurs d’ordures du Brésil et sur la façon dont un projet utilisant l’art les a aidés à gagner une meilleure reconnaissance dans le monde entier.
– Les mixeurs peuvent-ils aller au paradis ? (Kommen Rührgeräte in den Himmel ? en allemand, dir. Reinhard Günzler, 2016). Film émouvant sur une jeune étudiante en design qui tombe amoureuse de son mixeur RG28 orange de RDA (un objet légendaire pour beaucoup qui ont grandi en RDA) dans un marché aux puces, et comment elle se lance dans une enquête sur notre relation avec les objets. Une exploration fantaisiste de la façon dont les objets avec lesquels nous vivons ont perdu leur âme – ainsi que les âmes souvent perdues et exploitées qui les fabriquent – dans notre culture de consommation de masse jetable. Voir ma critique Linked in sur le film que j’ai vu en allemand peu après sa sortie en 2016, dans un joli cinéma d’art et d’essai de Berlin avec deux autres spectateurs.
– La poubelle de Worthing Pier retrouvée échouée en Allemagne (juin 2020), un reportage amusant de la BBC racontant comment une poubelle vandalisée à Worthing, dans le Sussex oriental (Royaume-Uni), a été retrouvée plus de six mois plus tard sur l’île allemande de Borkum, en Basse-Saxe, dans le nord-est de l’Allemagne, et transformée en un film de jardin.